Mon histoire personnelle
Permettez-moi de vous raconter une histoire personnelle… Mon nom est Claude Maillot
Je suis née sur une île entourée par l’océan et enveloppée de chaleur : La Réunion.
C’est île de rêve m’a vu grandir mais la vie vous savez est parfois imprévisible
Un parcours professionnel riche
j’ai longtemps travaillé dans le commerce : un univers dynamique, humain, riche en rencontres. J’ai exploré de nombreux domaines, et ma dernière aventure m’a emmenée dans le monde du rhum venu des quatre coins du globe.
Un voyage à chaque bouteille.
Puis, un jour, j’ai tourné une page. La retraite est arrivée, me laissant ce précieux temps… du temps pour moi. Pour écouter ce qui, doucement, demandait à émerger
Et, puis le dessin est rentré dans ma vie
Par accident, presque par surprise. À la suite d’une maladie, j’avais besoin de retrouver un peu de calme, de légèreté… Mes mains ont trouvé un crayon. Et, j’ai découvert le zentangle, une pratique artistique qui m’a immédiatement parlé. Sa philosophie m’a séduite : « Il n’y a pas d’erreur. » C’était exactement ce dont j’avais besoin.
Petit à petit, le trait est devenu refuge.
D’abord les motifs, puis le ZIA (Zentangle Inspired Art). Et à mesure que je progressais, mes formats ont grandi : du petit carré 9×9 cm à l’A4, puis à l’A3.
J’avais besoin d’espace, de respiration.
Pourquoi les maisons ?
Et un jour, sans que je l’aie cherché, les maisons se sont imposées à moi.
Parce que depuis toujours, je suis fascinée par les façades.
En ville, je ne peux m’empêcher de lever les yeux, de m’arrêter tous les dix mètres pour admirer.
Chaque façade raconte une histoire : celle d’un lieu, d’une époque, d’une famille… d’un rêve.
Je les imagine, ces architectes, ces ouvriers, ces artisans. Leur vision, leur travail, leur passion.
Et moi, avec mes crayons et mes stylos, je ne fais que transmettre.
Je reproduis leurs œuvres avec respect, minutie et beaucoup d’amour.
Mon processus de création
Je commence par tracer quelques lignes à la règle, pour poser les bases.
Puis, à main levée et au crayon, je donne vie à la maison. Ensuite vient l’encre de Chine, fine et délicate.
Avec mes pointes ultra-fines – 0.003 mm, 0.05 mm – je reprends chaque détail.
À ce stade, la page paraît encore bien vide.
Mais c’est là que la magie commence : un pointillé par ici, une ombre par là… le jardin se dessine, les volumes prennent forme.
Et doucement, le dessin s’anime.
La maison existe. Elle raconte son histoire.